"Si vous pouvez sentir la rue en regardant une photo, c'est une photo de rue". (B. Gilden)

Les étendards intimes

Partir à Venise avec l'idée de réaliser des images à contre courant et à contre-pied des images d'Epinal. Tenter de trouver une vision "alternative" ...

Mais arrivé sur place, je me suis retrouvé au pied du mur et presque incapable de m'extirper d'une Venise qui me présentait son visage le plus ... envahissant et le plus évident.
Après deux jours d'une météo capricieuse, le soleil s'est enfin imposé et, comme un seul homme, les vénitiens ont fait tourner leurs lessiveuses et ont étendu leur linge aux fenêtres et au travers des rues, d'une façade à une autre.
Pratique typiquement méditerranéenne, certes, mais suffisamment iconoclaste dans le théâtre de cette ville-musée pour que je prenne l'occasion au vol ces expositions d'étendards intimes.